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Accord prévoyance des conseillers, ce qui change réellement…

Accord prévoyance, ce qui change réellement. Les raisons qui nous poussent à ne pas valider cet accord !

Avec l’accord actuel, en cas d’arrêt de travail (à compter de 12 mois d’ancienneté) :

Au-delà de 30 jours d’arrêt de travail, versement de 100% du salaire dit de référence (à retrouver dans votre relevé social annuel). Les éléments variables sont portés sur un compte de réserve dont le montant est indiqué sur le bulletin de salaire tous les mois. Ce compte est rémunéré sur le TME + 1 point. Au moment de la reprise du travail, ce compte de réserve est débloqué en 3 tiers mensuels afin de compenser l’éventuelle perte de revenus au cours des 3 premiers mois de retour d’activité. Il peut être également débloqué partiellement avec l’autorisation de la DRH, pendant l’arrêt de travail, dès lors que le collaborateur se trouve dans une situation financière de nature à compromettre le budget familial, ou une saine reprise d’activité.

Après un arrêt de 90 jours, le conseiller est accompagné les 2 premiers mois de reprise (au cas où le compte de réserve serait insuffisant).

Avec le nouvel accord prévoyance, la perte de revenus au retour d’arrêt de travail est assurée !

Soyons objectifs, il n’y a plus déduction des frais pros (limités à 7600€) ni de distinction entre les conseillers, selon leur ancienneté. Pour tous, cela va s’appliquer dès 3 mois d’ancienneté.

Mais: S’il y a bien maintien de 100% du traitement de base, plus aucun élément variable n’est versé !

Car le compte de réserve est supprimé. Il est « remplacé » par un accompagnement ; pour un arrêt de travail du 31è au 60è jour : la DRH complète si nécessaire le salaire, sous déduction du salaire fixe et de toutes les primes et commissions générées pendant l’arrêt et qui n’ont pas été versées à l’exception de la commission de maintien. Autant dire que la DRH n’aura dans la plupart des cas, pas besoin de compléter !

Au-delà de 60 jours : l’accompagnement de la DRH dure le mois de la reprise et les deux mois suivants. Le mois de la reprise, versement du variable : commissions sur production, prime nouveaux clients et prime de croissance de stock éventuelles mais pas les commissions de maintien dues pendant la durée du congé maladie ce qui va à l’encontre de notre contrat de travail.

Ces mesures d’accompagnement sont insuffisantes et bien en-dessous de ce que nous avions demandé afin de permettre une reprise dans le meilleur confort.

Par ailleurs ces modalités d’indemnisation disparaissent de l’accord prévoyance pour apparaître dans les Règles de Rem’, ce qui signifie que la Direction pourra modifier comme bon lui semble les règles sans consultation des Instances Représentatives du Personnel. Peut-être qu’un jour, ils ne nous verseront même plus les commissions sur production acquises pendant le congé maladie, ce qui serait encore en totale contradiction avec notre contrat de travail.

Et pour compléter le tableau, les règles de gestion du portefeuille clients en cas d’absence pour maladie ne nous sont pas favorables et peuvent engendrer une perte définitive d’une partie de notre portefeuille dans le cas d’un arrêt de plus de 9 mois alors qu’aujourd’hui, la limite est fixée à un an de congé maladie.

La Direction a considéré que nous étions trop bien indemnisés en arrêt de travail et que cela pouvait inciter les collaborateurs à y rester ! On peut affirmer aujourd’hui que ces nouvelles règles vont bien alléger leur budget.

C’est la raison pour laquelle la section syndicale CFE-CGC a émis un avis défavorable au cours du CE d’avril dernier!

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