skip to Main Content

Synthèse du Bulletin Confédéral N°36

La CFE-CGC partage l’avis de Madame la ministre de la santé sur le coût du management défaillant.

  • 1 Agnès Buzyn, ministre de la santé, s’est interrogée sur le coût du management défaillant pris en charge par l’Assurance maladie. De nombreuses études confirment que les coûts liés à ces pathologies (stress, mal-être, épuisement professionnel…) sont d’origine professionnelle.

 

Alors oui, les troubles psychiques liés au travail doivent enfin être reconnus en maladie professionnelle ! Oui, le coût des pratiques managériales défaillantes doit donc être imputé aux comptes des employeurs !

En chiffre :

–  2016 : 25 % des arrêts de travail avaient un lien avec le travail et 27 % d’entre eux étaient liés aux pratiques managériales (enquête BVA/ REHALTO)

–  480 000 salariés et agents du service public en souffrance psychologique (Institut de veille sanitaire)

–  100 000 salariés et agents de médecine victimes d’épuisement professionnel… (Académie de médecine)

Alertant depuis des années sur ces dépenses liées à des organisations de travail délétères, la CFE-CGC demande à ce que les troubles psychiques liés au travail soient enfin reconnus en maladie professionnelle et les indemnités, soins et pensions d’invalidité, actuellement supportés par l’Assurance maladie, soient prises en charge par les entreprises à l’origine de ces troubles. »

 2 Révolution numérique et emplois : quelles compétences pour demain ?

Non pas la « fin du travail » mais la transformation des emplois. « La révolution technologique, c’est une révolution des compétences ». Quelles compétences les salariés doivent-ils développer pour les emplois de demain ?

–  moins de 10 % des emplois actuels sont menacés de disparition, mais

–  50 % des métiers verront leur contenu se transformer profondément (rapport du COE).

Les compétences sont au cœur des enjeux. Plus largement, ce sont donc tous les systèmes d’éducation, d’orientation et de formation professionnelle qui doivent s’adapter à la révolution numérique en cours.

 La CFE-CGC reste vigilante sur la régulation et la maitrise des apports du numérique

Les apports du numérique, qui recouvre de nombreux aspects très divers, sont incontestables. Mais sa vitesse de diffusion devra nécessairement être régulée et réfléchie pour maîtriser les risques systémiques majeurs induits.

 Les propositions de la CFE-CGC pour accompagner la transformation numérique

il s’agit d’anticiper et d’accompagner ces évolutions, notamment dans le cadre des négociations :

–          au niveau national interprofessionnel, en identifiant les secteurs d’activité touchés,

–          au niveau des branches, en analysant les impacts sur les métiers et formations,

–          au niveau de l’entreprise, dans le cadre de la Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) ;  en mettant en place des actions de formation, de mobilités professionnelles.

 3 L’âge reste le facteur de discrimination le plus ressenti au travail

52 % des salariés redoutent une discrimination et avec 33 % des salariés, l’âge reste de loin, en 2017, le premier motif de crainte de discrimination » (TNS Sofres)

 4Les embauches de cadres au plus haut selon l’APEC

Horizon dégagé pour les cadres sur le marché du travail. (Enquête APEC)

Des chiffres qui n’avaient plus été aussi élevée depuis 2002.Et parmi les secteurs les mieux orientés pour le recrutement de cadres figurent la construction et les activités informatiques.

Back To Top