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Suppression brutale des Indemnités de Fin de Carrière majorées

C’est avec une profonde indignation que vos élus vous informent d’une décision unilatérale et brutale de la Direction : le dispositif d’IFC majoré prendra fin définitivement le 31 décembre 2025.

Pour mémoire, cet accord prévoyait de conserver un dispositif permettant la valorisation et la reconnaissance des carrières et de l’expérience au sein de l’UES La Mondiale par le renouvellement de la majoration de fin de carrière des collaborateurs justifiant d’une ancienneté minimale de 30 ans dans le Groupe.

Une décision comptable en dépit de l’humain

Après avoir maintenu le flou jusqu’aux dernières réunions de l’année, la Direction a fini par admettre que cet avantage, qui est un des piliers de notre pacte social, ne sera pas renouvelé. Dans l’optique d’une baisse des frais généraux et d’une réduction du « passif social », le Groupe fait le choix délibéré d’attaquer directement le budget de fin de carrière des salariés les plus fidèles.

Le constat est amer : malgré nos demandes répétées de négocier une transition douce ou une « clause du grand-père » pour protéger ceux qui sont aux portes de la retraite, la Direction oppose, à ce jour, une fin de non-recevoir.

Pourtant, nous pouvions également envisager une dégressivité, par une sortie en « sifflet » (par exemple : 100% de la majoration en 2026, 75% en 2027, etc.) pour éviter l’effet de couperet.

L’impact sur le « Passif Social »

La Direction cherche effectivement à assainir le bilan en réduisant ses engagements de retraite.

  • L’économie réalisée : En supprimant la majoration, le Groupe réduit instantanément sa dette sociale (les provisions mathématiques qu’elle doit mettre de côté pour payer ces indemnités futures).
  • L’absence de compensation : C’est ici que le bât blesse. Passer d’un avantage par accord d’entreprise au simple minimum légal (CCN de l’Assurance) sans contrepartie (abondement sur l’épargne salariale, prime de transition, prime de départ à la retraite, etc.) est une perte sèche de pouvoir d’achat pour nos futurs retraités.

URGENCE : Sécurisez vos droits avant le 31/12/2025 pour partir fin 2026 !

Le calendrier imposé par la Direction sert ses intérêts financiers, mais il crée un risque majeur pour vos projets de vie.

Si vous envisagez un départ à la retraite en 2026, vous devez impérativement signaler votre souhait de départ avant la fin de cette année 2025, en respectant le délai de prévenance de 1 an.

  • Pourquoi ? Pour tenter de faire valoir vos droits sous l’accord actuel avant sa disparition.
  • Risque : Tout départ notifié après le 31 décembre 2025 se traduira, selon la position actuelle de la Direction, par une perte sèche financière (retour au minimum légal ou conventionnel de base).

Quelle suite pour notre dialogue social ?

Cette méthode interroge sur la considération portée aux salariés. Si les engagements historiques sont sacrifiés aujourd’hui sans aucune compensation, quels seront les prochains accords sur la liste ?

Vos élus restent mobilisés et n’excluent aucune voie de recours ou d’action pour obtenir la réouverture de réelles négociations. Nous ne pouvons accepter que l’effort de compétitivité du Groupe repose uniquement sur le sacrifice des accords sociaux.

Nous restons à votre disposition pour répondre à vos questions.

Vos représentants élus CFE CGC.

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